mardi 28 février 2017

Session club au parcours des Fontaines

Comme chaque années, le rendez-vous était pris pour une sortie au parcours des Fontaines histoire de sortir le matériel avant l'ouverture, bien que certains n'ai pas réellement fait de pause durant la période hivernale.

Donc au menu, une petite gelée matinale (-1°C) mais des températures printanières tout le reste de la journée favorisant les éclosions en début d'après-midi.
L'année dernière, je m'étais contenté de pêcher les canaux toute la journée, mais cette année puisque je me suis équipé d'une canne pour pratiquer la pêche en réservoir (une 9 pieds soie de 7), je m'étais organisé pour pêcher les canaux le matin et les réservoirs l'après-midi.

Par rapport à l'an dernier, le niveau et le débit des canaux est plus faible, et nous trouvons qu'il y a nettement moins de poissons. Du coup, les présentations sont compliquées sans compter que les poissons sont super méfiants.

Après plusieurs refus sur des mouches en 16 et du nylon en 14°°, je décide de tout descendre d'une taille (mouche 18 et fil 12°°). Je commence à faire bouger quelques poissons mas ils sont vraiment compliqué. Il va falloir que je la joue fine et descend encore d'une taille avec des mouche en 20 et un nylon en 10°°.
A présent, peu importe la mouche, je parviens à mettre au sec quelques poissons.
J'ai utilisé en priorité, des nymphes type phaesant tail, oreille de lièvre, nymphe vernis en quill de paon,...bref les incontournables.
Je ferai monter quelques poissons en sèche toujours sur des petites mouches type shuttlecock ou klinkhammer.

A l'heure de la pause (apéro) repas, même si il ne règne pas d'atmosphère de compétition, je me rend compte que finalement mon bilan n'est pas mauvais puisque certain n'ont toujours pas ouvert leur compteur.

Je range donc ma canne rivière pour passer en mode réservoir, histoire de tester quelques streamer fraichement montés.
Les truites marsouines et sont compliquées à intéresser, mais c'est finalement sur du blanc et du orange que je prendrais du poisson.
C'est une sensation bizarre de sentir une lourdeur dans la ligne lorsque la truite se ferre toute seule.
Je toucherai un poisson de plus de 50cm qui m'auras donné du fil à retordre pour le mettre à l'épuisette, avec ses nombreux rush une fois prêt du bord.

En synthèse, encore une bonne journée pour mettre en pratique toute la théorie que l'on peut voir si le net, les magasines,...et le tout avec le beau temps et les collègues...Vivement l'année prochaine.




lundi 27 février 2017

SA.NA.M.A 2017 - Qu'est-ce donc ça ?

Ce week-end se tenait à Saint-Etienne le rendez-vous tant attendu des pêcheurs à la mouche, puisqu'organisé tous les deux ans, le SA.NA.M.A.
Derrière ce nom quelques peu barbare se cache le SAlon interNAtional de de la Mouche Artificielle.


C'était pour moi la première fois que je me rendais sur ce salon avec une grande excitation de découvrir la Mecque des moucheurs, où j'allais pouvoir rencontrer les grands noms du secteur, les nouveautés, et évidemment acheter quelques accessoires.

Je me suis rendu sur le salon le Dimanche, alors que tous les collègues s'y étaient rendu la veille, et apparemment, j'ai choisi la meilleure option. Le président du GPS où je suis adhérent m'a confirmé qu'il y avait nettement moins de monde.

Je vais essayer de vous faire une synthèse mais il y a tellement d'exposants que j'aurai du mal à être exhaustif.
On peut dire que le salon est reparti en plusieurs secteurs d'activités / espace : Les aires de lancers pour les démonstrations et les essais de cannes, les acteurs de guidage et de voyage à l'étranger (Irlande, Slovénie,...), les artistes (gravure,...), les monteurs renommés, et les fabricants/distributeurs/vendeurs de matériel.


Voici quelques exposants (avec le lien vers leur site web) :



J'avais une mission "importante", m'acheter une paire de chaussures de wading pour remplacer mes Patagonia fraîchement vendues parce que cette saison j'essaye le passage du vibram au feutre.
Je considère cet équipement super important car c'est grâce à lui que l'on peut éviter de boire de bouillon inutilement.
Mes critères étaient les suivant : Bonne tenue du pied, Budget max 200€, semelle feutre + clous et une bonne qualité de fabrication.
J'ai donc "fuit" les stands JMC, Field and Fish, Pafex,...pour me concentrer sur des SIMMS, HODGMAN et au hasard de mes allers retours dans le salon la marque italienne ANDREW.
J'avais à vrai dire les idées clairement arrêtées sur le modèle que je voulais, des SIMMS Freestone, puis la curiosité et le concept des Hodgman avec semelles remplaçables m'a mis le doute.
Le concept est génial, surtout si l'on pêche à l'étranger, cela évite de déplacer des bactéries dans les semelles feutre d'une rivière à l'autre. En revanche, bien que l'idée soit excellente, le fait qu'il n'y ai pas de dispo pour l'instant (début Avril) et surtout pas de retours d'expériences m'ont quelques peu refroidis.


J'ai finalement craqué pour une marque peu connu du monde la pêche mais une référence dans le milieu de l'alpinisme, du travail forestier, et fait main en Italie, les ANDREW.
Niveau finition, elles n'ont rien à envier aux grandes marques, pas une couture (point faible) visible, des boucles de lacets en métal,...
Bref je suis reparti du salon avec ma paire sous le bras.


J'en ai profité pour refaire le plein d'hameçons, de fils, de tinsel,...

Bref, pour une première, je me suis régalé.
C'est vraiment super intéressant pour quelqu'un qui veut acheter une canne. C'est l'occasion de l'essayer avec un moulinet et une soie sur les aires de lancers mis à disposition.
En tout cas, pour moi le rendez-vous est pris pour 2019.

 Voici un petit montage vidéo des photos prises durant le salon.

mardi 21 février 2017

Reprise du blog ?

Après plus de 8 mois d'absences, je me décide enfin à publier un nouvel article.

Depuis tout ce temps, je n'ai pas cessé de pêché, bien que cette année la saison hivernale fût très calme, mais je n'ai tout simplement pas trouvé le temps de rédiger un article qui pourrait être intéressant pour vous lecteurs.

En fait, il est compliqué de trouver un sujet passionnant qui n'a pas été suffisamment développé sur le web.

Par exemple, si l'on commence par les bases, je pourrais vous présenter la confection de bas de ligne, le montage de mouches, les différentes techniques, les nouveautés matériels,...mais au fond, à quoi bon puisque tout ces sujets sont déjà très largement abordés sur la toile.

Il me reste donc à vous présenter le récit de mes sorties, mais dans ce cas le risque est de donner des indications à des personnes peu scrupuleuses sur nos lieux de pêches favoris.

On pourrait aborder des sujets plus clivant, tel que le no-kill, les périodes d'ouvertures, la construction de micro-centrale, les pollutions,...mais là encore, certaines personnes ont des idées bien arrêtées et sont peu ouverte à la discussion.

C'est un peu à cause de tout cela, que je me suis posé la question de poursuivre ce blog.

Au final, certaines de mes connaissances aiment bien savoir comment se déroulent mes sessions alors je vais poursuivre l'aventure pour éviter d'envoyer des e-mails avec des photos ou des vidéos en pièce jointes.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bons préparatifs et une bonne ouverture 2017 !

Halieutiquement

dimanche 12 juin 2016

Défi 100% sèche

Hé oui, venant de la pêche aux appâts naturels il est pour moi plus facile de pêcher des postes en faisant de belles dérives en nymphes, mais pour progresser davantage, je me suis fixé l'objectif ou plutôt le défi de pêcher en sèche uniquement.

Histoire d'apporter une difficulté supplémentaire, je me suis rendu sur un cours d'eau que je n'avais jusqu'alors jamais pêché.

Une fois sur place, à 20h, je m'équipe et m'installe au bord de la rivière pour une phase d'observation qui déterminera le choix des mouches que j'utiliserai.
Je ne vois aucun gobage mais des mouches de taille moyenne sont bien présentes.
Je commence alors à prospecter les bordures avec une imitation d'olive en #16 et après seulement 3 passages, une première riquette rejoint l'épuisette.

Je poursuis méticuleusement mon avancée dans ce cours d'eau de manière à ne négliger aucun spot et les prises s’enchaînent mais pas de gros poissons pour l'instant.

Au fur et à mesure, la rivière prend un profil qui me parle davantage avec de belles coulées le tout couplé à une belle éclosion de mouches de mai.
Je change donc d'artificielle pour mettre toutes les chances de mon côté.
Je commence à présent à toucher des poissons plus intéressant en terme de taille mais aux couleurs toujours aussi belles.

Il est 21h30, j'ai touché une bonne douzaine de poisson et je peux dire que ma partie de pêche est réussi.
Mais je tombe sur ce magnifique lisse où une truite qui semble être de taille honorable ne cesse de gober sous la branche.

Ni une ni deux, je commence à fouetter en me tenant 3/4 aval à une dizaine de mètres et je pose la mouche dans la veine d'eau où se trouve la belle.
Je récupère délicatement la soie histoire d'être prêt à ferrer, ma mouche ne drague pas encore grâce au lancer courbe et tout à coup une petite fusée s'empare de ma mouche.
Après un petit combat et une photo, elle repartira rejoindre ses congénères.

A refaire, sur une partie plus en amont qui doit cacher là aussi un beau potentiel.

dimanche 5 juin 2016

Entre les gouttes...

Avec la météo capricieuse de ces derniers jours, difficile de résoudre l'équation 
"météo + disponibilité + niveau + teinte = poissons".

Ayant un créneau de deux heures ce dimanche matin, j'ai choisi une option me permettant de me rabattre sur différente rivières au profil différent au cas où une mauvaise surprise m'attendait à mon arrivée.

A ma grande surprise, les niveaux de cette rivière sont bien plus bas qu'il y a deux semaines. La première option fût donc la bonne.
Puisqu'il est 9h, inutile de vous dire que je n'ai même pas cherché les gobages, peut être à tord, et c'est avec ma boite de nymphes que je vais attaquer les postes.


Habituellement, je débute avec une valeur sûre, une phaesant tail mais aujourd'hui j'ai envie de varier un peu et de monter un autre type de nymphe.
Mon choix s'est alors porté sur une imitation de trichoptère montée avec de la peau de chamois, celle qui sert à faire briller les carrosseries.

Me voici devant la première coulée, assez encombrée, alors un bon lancer arbalète devrait me permettre de prendre la bonne veine d'eau sans m'accrocher dans la végétation. 

Ça y est, la nymphe est partie, elle est bien en place au ras du fond et je fixe mon indicateur dans l'attente du moindre déplacement anormal.
La première touche ne se fera pas attendre puisqu'au premier spot, premier lancer, je touche mon premier poisson.


Toujours en nymphe au fil, en variant les mouches, je toucherai un peu moins d'une dizaine de poisson mais elle avait de l'énergie de revendre.


jeudi 2 juin 2016

Du web à la rivière...

Comme vous l'avez surement constaté, et puisque certains habitué me l'ont fait remarqué, il y a eu peu d'activité sur le blog ces dernières semaines.
Non pas que je ne sois pas allé à la pêche mais tout simplement parce que j'ai décalé mes horaires de sorties pêche les passant du coup du matin au coup du soir.
C'est justement en soirée qu'habituellement je vous fais part de mes dernières aventures.
J'ai accumulé un tel retard que je ne pas vous raconter chacune de mes sorties en détails mais en synthèse je me suis régalé.
Etant seul et ne voulant pas m'aventurer seul dans des milieux inhospitaliers, j'ai essayé de me perfectionner dans la pêche en réservoir.

 Les viandards ayant largement vidés les étangs des truites fraîchement lâchées, je me suis rabattu que les gobages de poissons blancs (gardon, ablette, chevesnes,...) et je dois dire que ça fait un bon entrainement pour les ferrages ;-)

Ce fût aussi une période où j'ai découvert des rivières pourtant connues mais dans lesquels je n'avais encore jamais fait dériver un appât.

Et pêchant encore le carnassier au leurre, je me suis amusé sur les blacks bass et je garderai un super souvenir de cette belle carpe venu gober mon leurre délicatement posé au fond et qui me vida une bonne partie du moulinet avant de casser dans une souche.
Bref, toute les techniques y sont passées, du leurre au chironome, à la nymphe en passant par la sèche...

Je garderai 3 belles sessions en mémoire de ce début de saison.
La première, une fin de journée sur un ruisseau de montagne juste avant l'arrivée de la pluie où je toucherai plus de 25 poissons en moins 1h30 de pêche.

La seconde, la encore en fin de journée dans le vercors avec une quinzaine de belles farios touchées dont une de quasiment 30cm.

La dernière, en lac avec des chevesnes qui gobaient de partout et où j'en toucherai une bonne trentaine.

De nos jours, la taille est un critère de réussite de leur pêche pour certain mais pour moi le seul fait d'être dans la nature et d’arriver à leurrer un poisson suffit à mon bonheur.

jeudi 31 mars 2016

Leurre de Pâques a sonné

N'ayant pas beaucoup de créneaux disponibles pour pratiquer ma passion durant ce week-end de Pâques prolongé, j'avais décidé de prendre un peu d'avance vendredi en me faisant une petite session lors de ma pause déjeuner.

Compte tenu du peu de temps que j'avais devant moi, je suis resté dans l'agglomération.
Accompagné de deux collègues qui ne connaissaient pas le spot, j'ai commencé en nymphe là où d'habitude des truites sont présentes mais après plusieurs dérives et seulement une touche timide enregistrée je décidais de changer de technique.
J'avais prévu ce plan B en amenant au bord de l'eau quelques leurres et un lancer léger histoire de jouer non pas sur le côté alimentaire du poisson mais plutôt sur son agressivité.

Dès le premier lancer, je suis suivi, et une légère animation finit par déclencher l'attaque du poisson qui rate sa proie.
Je prospecte à présent un nouveau poste plutôt encombré, quand sorti de nul part, un joli poisson s'empare violemment du leurre.
Une belle fario qui a dû être fraîchement déversée par l'AAPPMA locale car je n'ai jamais pris de poisson de cette taille ici.
Lacher ou pas, elle repartira dans son milieu sans égratignures.


Samedi, il faisait un temps magnifique, tellement beau que j'ai dû me dépêcher pour accompagner les enfants à la recherche des œufs avant qu'ils ne fondent ;-)

Dimanche, changement radical de météo avec une chute brutale des températures et de la pluie.
J'en ai profité pour me monter quelques cuillères qui m'avaient donné de bons résultats l'an dernier.

Vous me direz, au prix auquel se vendent ces leurres métalliques pourquoi s'embêter à les monter soi-même ?
Personnellement, je vois trois raisons.
La première est son prix. On peut sans trop d'efforts monter au moins 5 exemplaires pour le prix d'une seule. Et je dois dire que j'en perd pas mal. Je l'utilise systématiquement pour connaitre la nature des fonds avant de laisser un leurre à 20€ dans une branches sous 1m d'eau en plein bouillon ;-)
La seconde est la possibilité de personnaliser la taille, le poids, la couleur,...cela me permet d'utiliser des hameçons simple, d'intégrer un émerillon et surtout de plomber correctement le leurre.
Et enfin la dernière est le plaisir que l'on a prendre un poisson avec du matériel que l'on a monté soi-même.
Côté outillage, rien de bien compliqué, une pince plate, une pince à bec et une pince coupante suffises.
Pour ce qui est de la quincaillerie, tout dépend de ce que souhaitez monter mais voici ce que j'utilise : Corde à piano 0.6mm, hameçon simple Owner S-75M, Bille plastique, Plomb balle, Palette, Émerillon.

La pluie a cessé en fin d'après-midi et je suis parti 1h dans un étang du coin où des AEC de bassine sont régulièrement déversées les semaines suivant l'ouverture.
Je vois, ou plutôt devine (car l'eau n'est pas trop claire), des truites suivre mon leurre mais elles ne sont pas décidées à le prendre. Je change de leurre, puis d'animation, quand tout à coup je sent une petite tirée. Bizarre, je perçois les secousses que donne le poisson au bout de la ligne mais ça n'a pas la combativité d'une truite. Après un combat qui aura duré au moins 3 secondes, je décroche une perchette.
Moi qui venais pêcher des truites, je sort des perches, cherchez l'erreur ;-)
Je décrocherai tout de même une truite qui s'était décidée à attaquer le leurre très tardivement en bordure au moment où je m'apprêtai à le sortir de l'eau.

Pour finir Lundi matin j'avais un créneau de 3 heures mais avec les pluies de la veille et étant seul, je ne voulais pas trop m'aventurer dans des lieux scabreux.
Direction donc à quelques kilomètres de chez moi pour pêcher un secteur inconnu mais plutôt prometteur car via les réseaux sociaux j'ai appris qu'une connaissance avait pris une fario de 52cm deux jours plus tôt.
Il faut dire que le secteur n'est pas très fréquenté car il ne faut pas avoir peur de marcher plus de 8km pour pêcher ce spot.
Une fois sur place, je commence à pêcher les bordures et notamment la bordures opposées, située à plus de 10m qui présente un poste bien marqué avec un bel amorti et des branches en bordure.
Je commence mes dérives dans les veines d'eau et anime leurre par quelques tirées sèches. Il n'y a pas énormément d'eau et je ne suis pas certain qu'un poisson voit un intérêt à se tenir dans cette zone mais je persèvère tout de même en peignant bien ce secteur.
C'est au moment où mon leurre allé attaquer son arc de cercle 3/4 aval qu'une truite se jeta dessus. C'est une fario qui avoisine les 40cm, et elle connait la musique. Dès les premières seconde et je met en travers du courant pour s'opposer à moi et après une chandelle elle parvient à se décrocher. Dommage, j'aurais bien voulu la prendre en photo mais pour cette fois elle a eu sa chance.
Cela me rebooste, à présent je sais qu'il y a de beaux spécimens dans le coin et que mon choix de leurre n'est pas trop mauvais. Il faut dire que dans le doute je suis parti sur des incontournables comme le Gunki Gamera 50SP et l'Illex Tiny Fry 38SP.

La zone ne présente que peu de secteurs marqués et cela m'oblige à pêcher l'eau et à marcher de longues distances avant d'arriver sur un secteur plus facile à lire.
Je suis à présent devant une magnifique fosse alimentée par un courant assez puissant. On distingue sous 1m d'eau une branche ou un arbuste pouvant être la cache d'un beau poisson mais j'aimerai autant éviter de perdre mon leurre dedans. Je vais donc essayer de passer sur les côtés et au-dessus en espérant qu'un poisson aura suffisant d'énergie pour sortir de sa cache.
Pas manqué, la stratégie était la bonne, après être passé de chaque côté et probablement après avoir bien énervé un poisson, c'est lorsque je passe dans la pellicule (sous 10 à 20cm d'eau) qu'une belle fario de plus de 40cm sort de l'eau pour attaquer mon leurre mais juste au moment où je venais d'exercer une petite tirée pour le désaxer.
Vraiment dommage mais je garde cette action en tête.

Résultat une bredouille de plus, mais avec des images plein les yeux suite à ce décroché et ce joli poisson manqué à la robe sombre.
Bref, le leurre, une technique complémentaire pour les grandes rivières et pour combler les longues périodes à attendre une quelconque activité.