En ce moment j'ai besoin de me changer les idées, alors plutôt que de manger, je préfère passer une petite heure au bord de l'eau.
Il faut dire que la sortie commence plutôt bien car dès le premier trou prospecté je touche un poisson. La baisse des températures et ce vent glacial ne semble pas avoir calé les petites sauvages qui habitent ces lieux.
Je continu alors ma prospection et accède au premier gros trou que je connais pour y avoir déjà touché probablement un des rares poisson maillé que nous offre le ruisseau.
Je ne suis pas placé idéalement puisque je suis obligé, à cause de la végétation, d'attaquer le poste par l'amont.
Le spot est pas mal encombré quand même et j'imagine que sous l'eau le décor doit être semblable.
Faire une dérive dans ces conditions et quasiment voué à l'échec, et je me prépare psychologiquement à refaire ma ligne dans quelques minutes parce qu'elle aura finie soit accroché au fond, soit prise dans une branche,...
Je me lance et commence ma dérive à la limite entre le calme et le courant. Nous sommes en ruisseau donc mine de rien, il faut avoir une plombée assez lourde car les spots sont très court et parfois profond. Etant en amont, je n'ai pas un bon contrôle de la dérive et mon fil s'arrête sans que je ne ressente la moindre tuoche. Je me dis que j'ai dû me prendre dans un branche et tire mais rien ne passe, je dois être accorché. Puis rapidement ce que je pensais être une branche me fais remonter le courant, et sonde l'ensemble des caches du trou. Drôle de comportement pour une branche, me direz-vous ;-)
Ces petites sauvages ont parfois des ressources énormes mais je n'arrive toujours pas à voir le poisson que j'essaye pourtant de ramener vers moi.
Finalement je le vois, et c'est une belle truite arc en ciel que j'ai piqué.
Je dis belle, de part sa taille, et je suis surpris de voir ce poisson ici.
Après un combat quelques peu hippique à cause de la configuration des lieux, je parviens à mettre à l'épuisette ce poisson qui mesure 36 cm. Et dire que j'étais à deux doigt de ne pas la prendre aujourd'hui.
Après une petite photo et un emmêlage en règle dans les arbustes, je repars faire une dérive dans le même trou mais sans grand espoir.
Pourquoi sans grand espoir me direz-vous. Tout simplement parce que je ne pense pas qu'il y ait de la place pour un autre poisson dans ce trou et que dans tous les cas nous avons dû le déranger lors de notre combat où tous les recoins ont été visité.
J'avais prévu de refaire ma ligne et finalement je touche un beau poisson alors je n'ai plus peur de rien et j'y retourne.
Je refais une dérive, toujours dans des conditions aussi mauvaises (amont, dos au soleil,...), et là encore il me semble voir un nouvel arrêt du fil. Cette fois dans le doute je ferre et là encore c'est parti pour un tour de rodéo dans cette cuvette. J'hallucine, je n'ai touché un poisson de plus de 25 cm dans ce ruisseau et je viens de me faire atteler par deux poissons de plus de 30 cm dans le même trou.
Là encore, après un combat qui m'a demandé quelques figures de style, je parviens à mettre au sec cette seconde AEC bien plus petite puisqu'elle ne mesure que 33 cm ;-)
A ce moment là mon sentiment est partagé, d'où le "mais" dans le titre de l'article et le coup de gueule qui suit.
D'un côté, je suis content d'avoir pris deux jolis poissons, mais d'un autre côté je suis en colère envers l'AAPPMA qui est venue déverser ce genre de poissons dans ce ruisseau.
Au pire, qu'ils y mettent des surdensitaires qui mesurent 23,00 cm, pourquoi pas, les viandards les auront rapidement envoyé au congel, mais des steacks de 35 cm dans un ruisseau de moins d'un mètre de large, je ne vois l'intérêt.
Surtout que cette rivière se porte super bien.
Lorsque les truites sont dehors j'en touche entre 12 et 20 en seulement une heure de pêche, et elles se reproduisent parfaitement.
Côté vie aquatique, j'ai aussi pu assister à quelques éclosions aujourd'hui.
Donc, ici tout va bien, et on va prendre le risque de tout chambouler pour faire plaisir à quelques un qui ne veulent qu'une seule chose..."Amortir leur permis"
Bref, vous l'aurez compris, bien que pêchant sans ardillon, ces deux poissons ne sont pas retourné à l'eau !
Après ça, j'ai poursuivi ma sortie où j'ai pu toucher et décrocher encore une bonne dizaine autochtones cette fois, ce pour quoi j'étais venu ici au départ.
Après vous pourrez me dire que c'est facile de critiquer les bénévoles des AAPPMA, et pour moi le sujet n'est pas là.
Je suis prêt à m'investir dans une AAPPMA mais aujourd'hui celles que je connais et qui ont une gestion cohérente se trouve trop loin de chez moi.
Blog dédié au partage de notre passion pour la pêche et la nature.
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jeudi 6 avril 2017
jeudi 2 juin 2016
Du web à la rivière...
Comme vous l'avez surement constaté, et puisque certains habitué me l'ont fait remarqué, il y a eu peu d'activité sur le blog ces dernières semaines.
Non pas que je ne sois pas allé à la pêche mais tout simplement parce que j'ai décalé mes horaires de sorties pêche les passant du coup du matin au coup du soir.
C'est justement en soirée qu'habituellement je vous fais part de mes dernières aventures.
J'ai accumulé un tel retard que je ne pas vous raconter chacune de mes sorties en détails mais en synthèse je me suis régalé.
Etant seul et ne voulant pas m'aventurer seul dans des milieux inhospitaliers, j'ai essayé de me perfectionner dans la pêche en réservoir.
Les viandards ayant largement vidés les étangs des truites fraîchement lâchées, je me suis rabattu que les gobages de poissons blancs (gardon, ablette, chevesnes,...) et je dois dire que ça fait un bon entrainement pour les ferrages ;-)
Ce fût aussi une période où j'ai découvert des rivières pourtant connues mais dans lesquels je n'avais encore jamais fait dériver un appât.
Et pêchant encore le carnassier au leurre, je me suis amusé sur les blacks bass et je garderai un super souvenir de cette belle carpe venu gober mon leurre délicatement posé au fond et qui me vida une bonne partie du moulinet avant de casser dans une souche.
Bref, toute les techniques y sont passées, du leurre au chironome, à la nymphe en passant par la sèche...
Je garderai 3 belles sessions en mémoire de ce début de saison.
La première, une fin de journée sur un ruisseau de montagne juste avant l'arrivée de la pluie où je toucherai plus de 25 poissons en moins 1h30 de pêche.
La seconde, la encore en fin de journée dans le vercors avec une quinzaine de belles farios touchées dont une de quasiment 30cm.
La dernière, en lac avec des chevesnes qui gobaient de partout et où j'en toucherai une bonne trentaine.
De nos jours, la taille est un critère de réussite de leur pêche pour certain mais pour moi le seul fait d'être dans la nature et d’arriver à leurrer un poisson suffit à mon bonheur.
Non pas que je ne sois pas allé à la pêche mais tout simplement parce que j'ai décalé mes horaires de sorties pêche les passant du coup du matin au coup du soir.
C'est justement en soirée qu'habituellement je vous fais part de mes dernières aventures.
J'ai accumulé un tel retard que je ne pas vous raconter chacune de mes sorties en détails mais en synthèse je me suis régalé.
Etant seul et ne voulant pas m'aventurer seul dans des milieux inhospitaliers, j'ai essayé de me perfectionner dans la pêche en réservoir.
Les viandards ayant largement vidés les étangs des truites fraîchement lâchées, je me suis rabattu que les gobages de poissons blancs (gardon, ablette, chevesnes,...) et je dois dire que ça fait un bon entrainement pour les ferrages ;-)
Ce fût aussi une période où j'ai découvert des rivières pourtant connues mais dans lesquels je n'avais encore jamais fait dériver un appât.
Et pêchant encore le carnassier au leurre, je me suis amusé sur les blacks bass et je garderai un super souvenir de cette belle carpe venu gober mon leurre délicatement posé au fond et qui me vida une bonne partie du moulinet avant de casser dans une souche.
Bref, toute les techniques y sont passées, du leurre au chironome, à la nymphe en passant par la sèche...
Je garderai 3 belles sessions en mémoire de ce début de saison.
La première, une fin de journée sur un ruisseau de montagne juste avant l'arrivée de la pluie où je toucherai plus de 25 poissons en moins 1h30 de pêche.
La seconde, la encore en fin de journée dans le vercors avec une quinzaine de belles farios touchées dont une de quasiment 30cm.
La dernière, en lac avec des chevesnes qui gobaient de partout et où j'en toucherai une bonne trentaine.
De nos jours, la taille est un critère de réussite de leur pêche pour certain mais pour moi le seul fait d'être dans la nature et d’arriver à leurrer un poisson suffit à mon bonheur.
lundi 12 janvier 2015
Les poissons
Dans cette article, je vais vous proposer un rapide tour d'horizon des poissons que je pêche dans nos eaux en région Rhône Alpes. Je ne vais pas aborder les différentes souches (méditerranéenne, atlantique,...), ni leur année d'introduction, ni leur maille réglementaire mais seulement vous proposer quelques visuels pour vous permettre de les reconnaître une fois au bout de votre ligne.
Truite fario :
Truite arc en ciel :
Omble :
Barbeau :
Perche :
Brochets :
Sandre :
Black bass :
Chevesne :
Source : http://techniquedepeche.com/
Truite fario :
Truite arc en ciel :
Omble :
Barbeau :
Perche :
Brochets :
Sandre :
Black bass :
Chevesne :
Source : http://techniquedepeche.com/
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