lundi 21 mars 2016

Les extrêmes dans la même journée

Ce week-end, peu de temps disponible pour aller à la pêche mais j'avais tout de même réussi à trouver un créneau dimanche matin à la première heure.

Direction une grande rivière de la région qui n'est pêchable qu'en début et fin de saison à cause des eaux de fonte des neiges qui arrivent en abondance dans le secteur.
Une fois sur place, je me dis que la session va être rude à cause de plusieurs facteurs.
Tout d'abord, le thermomètre affiche -1,5°C, ensuite les eaux sont très claires mais aussi très basse et très froide.
Etant parti avec un arsenal de cannes pour pratiquer la meilleure technique une fois au bord de l'eau, je me dis que le mieux dans ces conditions reste encore le toc.
Cela devrait me permettre de présenter mon appât dans les cassures, les fosses et les bordures avec de longues coulées.
Après plus de deux heures à ratisser avec méthode les secteurs, je me rend à l'évidence...Les truites sont calées et mordront probablement bien plus tard dans la journée avec le réchauffement des rayons du soleil.
Je décide donc de rentrer en me disant que ce début de saison est bien capricieux et que la prochaine fois sera nettement meilleure.


J'avais promis à mon fils de l'emmener au bord de l'eau, histoire qu'il se fasse la main sur des truites de bassines, dans un étang du coin.
Il était bien motivé et surtout cela allé lui donner un argument pour ne pas faire la sieste, alors nous sommes parti sur un étang dans lequel un lâcher avait été fait la veille.
Une fois sur place, impossible de trouver une place pour se garer, sans vous parler du peu de coins disponibles pour faire tremper notre ligne.
Direction un plan B, pour lui faire découvrir les joies de la pêche en ruisseau.
Nous sommes à plus de 1000m et la neige est encore bien présente dans ce sous-bois.

Je n'ai jamais pêché ce ruisseau mais les postes sont bien marqués et je devrais être rapidement fixé sur son potentiel halieutique.
Je monte ma ligne et entame une présentation dans le premier trou venu.
Et là, je sens une tirée. Difficile de dire si c'est une touche ou une branche car il n'y a vraiment pas beaucoup de fond et les habitantes doivent être minuscules.
Dans le doute, je remet mon ver de terreau dans le même secteur et à nouveau une tape, mais cette fois il n'y a pas de doute, c'est bien une truite qui est là dessous.
J'insiste encore un peu en disant à mon fils qu'on devrait bien s'amuser et enfin la première fario que je sors de ce ruisseau.
Elle n'est pas maillée mais je la trouve d'une bonne taille pour ce ruisseau, mais je suis sous le charme de ses couleurs avec des points rouges bien marqués.

Mon fils, tient absolument à la remettre à l'eau, ça fait plaisir de voir que nos actions en terme de no-kill sont innées pour les jeunes, qui ont tout de suite compris quel était l'intérêt d'aller à la pêche.
Je pose la canne, et lui explique le comportement des poissons, leurs caches, la manière de présenter, la discrétion,...
Les premiers lancers sont hasardeux et forcément il s'accroche un peu de partout et se décourage mais il trouve son plaisir à être là dans la nature, à me regarder pêcher, et surtout à remettre ces dames dans leur élément.
Les prises, toutes de petites tailles se sont enchainées (5 en 20min) et se fût l'heure de rentrer pour gouter et faire les devoirs.

Je dois dire qu'avec une journée ayant aussi mal commencé, ça fait de bien de retrouver des sensations et de voir que derrière chaque cailloux et chaques fosses il y a une belle truite sauvage, le tout accompagné de son fils...

lundi 14 mars 2016

Week-end d'ouverture 2016

Comme beaucoup d'entres vous, il me tardait d'être au jour J pour pouvoir enfin retrouver mes rivières favorites, leurs habitantes et les collègues.

Au programme, une technique, deux matinées et trois rivières aux profils différents histoire de maximiser ses chances de sauver la bredouille qui accompagne malheureusement souvent l'ouverture.

Il est vrai que les conditions météos et hydrologiques ne sont jamais très bonnes à cette période mais cette année tous les voyants étaient au vert et on se laisse alors à penser qu'il est possible de faire de beaux poissons.

Côté techniques beaucoup se posent la question entre le toc, la mouche, le leurre, le vairon,...
De mon côté j'ai préféré assurer en dédiant cette ouverture au toc, technique que j'estime le mieux maîtriser et à mon sens plus adaptée aux conditions de début de saison.

L'un des critères qui a défini le choix de la rivière était principalement la fréquentation.
Du coup, il a fallut enlever les rivières de plaines, celles qui ont réputation d'être largement alimentées en arc en ciel,...mais j'avais encore une bonne liste de rivière sous le coude.


Au final, cette ouverture m'a permis de faire décoller le compteur de captures (en no-kill bien sûr), et de reprendre ses marques car ces coquines n'ont pas perdu la main et vont à vitesse folle.
En synthèse, j'estime être parvenu à tirer mon épingle du jeu avec un seul poisson mis au sec, trois décrochés et cinq ratés.

Voici quelques extrait vidéos qui en diront bien plus sur les conditions de ce week-end.


lundi 29 février 2016

Préparation de l'ouverture aux fontaines

Quoi de mieux pour se préparer au jour J qu'une bonne sortie pêche ?

Le rendez-vous était pris le 28/02, avec plus d'une vingtaine de collègues du GPS, pour une journée en immersion dans un réservoir mais pas n'importe lequel, le parcours des fontaines à Beaufort.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce n'est pas un réservoir traditionnel mais plutôt un parc d'attraction pour moucheurs en quête de sensations fortes.
Il est construit sur une ancienne cressonnière et jouxte la pisciculture Murgat.
Sa particularité est donc d'avoir une variété de profils de postes qui plairont au plus grand nombre avec ses canaux parfaitement adaptés à la pêche en nymphe à vue ou en sèche et ses deux plans d'eau.
Niveau piscicole nous retrouvons bien évidemment des truites arc en ciel, des farios, des saumons de fontaine, des chevesnes, des rotengles et même quelques tanches, le tout en quantité.
Certains diront qu'il s'agit de poisson de bassine et ils n'auront pas tors, mais les poissons sont de très bonne qualité avec des nageoires en parfait état ce qui procure de superbes combats.


Personnellement j'attendais de cette sortie de mettre en pratique la nymphe à vue et avoir une meilleure compréhension du comportement des poissons. J'ai donc passé la journée dans les différents canaux où je toucherai au total une douzaine de poissons.


Les mouches qui m'auront apportaient les meilleures résultats, sont :

  • nymphes :
    • la pheasant tail cuivre (#20)
    • l'oreille de lièvre (#20)
    • le gammare JFD (#16)
  • sèches :

    • un voilier en cul de canard (#18)
    • un shuttlecock (#18)

Vous l'aurez compris, les poissons bien qu'en grand nombre sont éduqués et il ne faut pas hésiter à descendre en taille de mouche et de nylon.
Côté nylon, je suis resté sur du 14 centièmes après deux casses sur du 12 centièmes.

Pour la pause déjeuner, un lodge aménagé et chauffé est mis à disposition ce que participe à la continuité de ce moment convivial être amis.

Bref une superbe journée qui m'a permis de me familiariser avec mon matériel, de mettre en pratique énormément de théorie que j'ai pu lire ou voir  et bien sûr de combattre des poissons de belle taille.
A présent, il me tarde d'être le 12 Mars pour en découdre avec nos compagnes de jeu durant cette nouvelle saison.

mardi 23 février 2016

Préparatifs de la saison 2016

A l'heure où certains comptent leurs hameçons, montent des bas de lignes et révisent leurs moulinets, d'autres, dont je fais partie, partent de zéro dans une nouvelle technique et s'équipent.

Etant conscient que la pêche au toc reste la plus appropriée dans certaines conditions, je ne compte pas ranger mon matériel de pêche aux appâts naturels mais cette saison je vais me concentrer sur la pêche de la truite et de l'ombre à la mouche sous toutes ses formes (nymphes à vue, nymphe au fil, noyée, sèche, streamer,...).

Boites côté nymphes lourdes et émergentes
Boites côté nymphes légéres, noyées et chiro
Du coup, il a fallut s'équiper totalement en partant des outils et matériaux pour la montage des artificielles, choisir un ensemble canne/moulinet/soie polyvalent, habiller le pêcheur, monter des mouches et enfin avoir tout le petit matériel nécessaire au bord de l'eau.
Je pense être fin prêt et comme beaucoup de passionnés il me tarde d'être au 12 Mars.

Alors voici un petit inventaire des me récents achats.

Tout d'abord, côté montage, activité qui me passionne énormément, j'ai fait l'acquisition d'un étau rotatif digne de ce nom, à savoir un équipement italien de la marque Stonfo, le modèle Elite.
Il est super bien équipé, d'une grande qualité de finition avec pas mal de petit plus comme la base adaptée pour le rangement des outils, un bras porte bobine avec support de pince à hackle pour les montages parachute, une loupe, plus tout un tas d'accessoires en option.
L'espace de travail
Pendant que j'y étais j'ai aussi pris le fameux porte bobine à résistance réglable de la même marque, et je dois dire que le confort est au rendez vous.
Ensuite, moi qui aime bien que tout soit ranger, j'ai pris quelques boites aimantées pour ranger les hameçons et les billes de lestage.
Je vous passerez les détails concernant les matériaux de montage car pas mal de plumes, de poils, de tinsels sont venu agrémenter ma petite collection.

Avec tout ça, il a fallut passer quelques heures devant l'étau pour mettre en oeuvre ces matériaux afin de se constituer une boite avec des nymphes, des émergentes, des sèches, des noyées,...

Côté canne, j'avais déjà lors de mon dernier article craqué pour une GREYS XF2 Streamflex en 10 pieds soie de 4 mais il me manquait un moulinet capable d'équilibrer la canne.
Mon choix s'est finalement porté sur un modèle mythique, le premier moulinet large arbor, un Danielsson Dryfly que j'ai garni avec une soie flottante DT4.

Pour ce qui est cette de l'équipement du pêcheur, je me suis enfin offert de vrais waders et je suis parti sur le modèle Rio Gallegos de chez Patagonia avec des chaussures Ultralight boots de la même marque.

Je n'ai pour l'instant eu l'occasion de les essayer en condition réelle qu'une seule fois mais je dois dire que par rapport à mes waders PVC Caperlan de chez Décathlon ça me change la vie.

Enfin concernant les petits accessoires, pas forcément si petit que ça pour certain, je commencerai par une épuisette homemade que m'a offert Julien (alias Tighline38) après quelques heures de travail effectuées cet hiver avec son père. Du vrai travail d'artiste que je compte bien mettre en avant dans les futurs articles avec de beaux poissons dans son filet.
Une pièce unique
Ensuite, tout y est passé, du coupe fil, au distributeur de fil, au nylon lui même, en passant par les graisses et autres produits hydrophobes.
Bref tout un arsenal, mais maintenant l'enjeu va être de ne pas être chargé avec la moitié d'un flyshop sur le dos.

Vous l'aurais compris, cette trêve hivernale aura été une période de réflexion pour trouver le meilleur compromis dans tous les domaines.

samedi 20 février 2016

Repérage dans un écrin

Par cette magnifique journée d'hiver, j'ai décidé de partir en repérage sur une rivière du massif des écrins que je connais pourtant bien mais uniquement dans sa partie basse.
C'était donc l'occasion de partit à l'aventure plus en amont pour voir quel type de profil la rivière pouvait nous apporter et je dois dire que je n'ai pas été déçu.

Ce fût l'occasion de voir une grande variété de postes et même d'apercevoir quelques truites en attente.

Que dire de plus, la beauté du paysage et la clarté des eaux parlent d'elles mêmes.



Nul doute que ces portions seront prospectées dès l'ouverture.

dimanche 20 décembre 2015

Réassort écologique ou comment devenir apprenti tanneur !

J'ai la chance d'avoir dans mon entourage quelques chasseurs à qui j'ai passé commande en début de saison histoire de m'approvisionner en poils et autres plumes pour le montage de mes futures mouches artificielles.

J'ai  déjà récupéré un faisan et mon oncle m'a également apporté une belle pièce de chevreuil (40x30cm).
Je trouve que c'est un moyen écologique et économique de reconstituer son stock de matériaux.

Par contre comment procéder lorsque l'on reçoit une partie d'un animal sauvage ?
Pour les faisans, perdrix,... rien de plus simple, il suffit d'arracher les plumes et de sélectionner les plus jolies et les plus calibrées pour nos futures montages.
Pour les peaux "fines" telle que le lièvre, un simple salage suffit.
Mais pour les peaux de chevreuil c'est une autre histoire.

L'enjeu est de les traiter pour éliminer tous les parasites qui s'y cachent et pouvoir ainsi la conserver dans le temps.

Pour cela, rien de mieux que le tannage.
Je vais donc vous raconter ma maigre expérience dans le domaine mais qui m'a apporté un résultat très satisfaisant à condition d'être patient.

Tout d'abord, il faut préparer la peau en la débarrassant de ses résidus de chairs. Pour cela, il faut la frotter énergiquement avec du vinaigre blanc.
Viens ensuite l'opération d'épouillage qui consiste à supprimer les parasites en mettant à tremper la peau pendant au moins 48 heures dans une solution à base d'eau et de vinaigre blanc. Une bonne base en terme de proportions est de considérer une solution de 10 litres composées de 9 litres d'eau pour 1 litre de vinaigre blanc.

Après avoir rincé la peau à l'eau claire, mettre la peau dans une nouvelle solution composée de 9 litres d'eau, 1 kilos d'alun de potassium et 500 grammes de gros sel.

L'alun de potassium est un agent chimique qui sert à floculer l'eau, c'est à dire à agglomérer les toutes petites particules en plus grosses qui restent prises au piège. De plus, il a un effet bactéricide. L'alun de potassium se trouve en pharmacie à environ 5€ les 250g.
Il faut immerger la peau pendant une dizaine de jours dans ce mélange et la retourner à mi-traitement. Pour immerger une peau de chevreuil qui est un vrai flotteur, j'utilise un poid assez lourd pour garantir sont maintiens sous l'eau.

La dernière étape est le séchage. Après avoir abondamment rincé la peau, il suffit de la clouer sur une planche, face cuir vers l'extérieur.
La peau est alors recouverte d'une épaisse couche de gros sel et mise dans un endroit aéré.

Au bout d'un dizaine de jour, l'ensemble peut être retiré et brossé à l'aide d'une brosse métallique pour retirer les derniers résidus.

Ça y est, le peau est prête pour le montage de vos futures mouches. L'avantages d'avoir une grande pièce est de pouvoir choisir la couleur des poils utilisé.



vendredi 11 décembre 2015

Découverte de la pêche de l'ombre

Elections régionales obligent, le cours de lancers en gymnase dominical s'est transformé en session de pêche en conditions réelles.
Le rendez-vous était pris avec cinq autres moucheurs du club pour essayer de prendre des ombres sur le Rhône en seconde catégorie.
L'enjeu était de trouver un spot disponible, susceptible d'abriter quelques poissons en activité et permettant d’accueillir notre petite tribu.
La première étape fût un succès puisque nous sommes les premiers sur le spot que nous avions ciblé.
Les conditions sont parfaites pour un 6 Décembre puisqu'il fait à peine froid (4°C à 9h30), avec très peu de vent et un ciel couvert.

Nous nous équipons avant de scruter le secteur à l'affût du moindre gobage.
Mis à part des Hotus qui n'ont cessé de faire des éclaboussures en surface sur la berge d'en face, pas le moindre signe d'un poisson.

Dans l'attente d'une éclosion et des gobages, je commence à prospecter en nymphe un bras mort de la rivière avec des postes légèrement plus marqués. Malheureusement sans résultats.
Les collègues de leur côté, tentent de pêcher en noyées mais là encore sans succès.

La matinée est déjà bien entamée et le froid "relatif" nous ramène vers le camp de base histoire de partager un casse croûte. Cela fait partie de ces bons moments de pêche où chacun y va de son anecdote mais avec toujours un œil rivé sur la surface de l'eau dans l'espéroir du démarrage d'une quelconque activité.

Il est 14h, le temps commence à être long, mais on commence à voir dériver tout un tas d'insectes en surface à différents stades de leur vie. On y regardant de plus près, il y a des chironomes, des gammares, des spents,... bref, les poissons ont la parfaite carte du menu qui défile au dessus de leur nez.

Cela est de bonne augure pour la suite mais pour l'instant toujours pas de gobages.
La nourriture que nous voyons en surface, bien qu'assez dense, ne doit être qu'une infime partie de la nourriture dont les poissons sont en train de manger au fond au stade larvaire.

Il est bientôt 14h et enfin les premiers gobages apparaissent. Enfin, un gobage pour 6 sur 500 mètres de rivières, ça reste compliqué d'autant plus que le bougre se déplace sans arrêt et a l'air plutôt du genre sélectif.

Aujourd'hui c'était pour moi l'occasion de sortir ma toute nouvelle acquisition. Une canne GREYS XF2 Streamflex en 10 pieds soie de 4. J'ai également le moulinet qui ira parfaitement avec, un Danielson Dry Fly, mais pour l'instant je n'ai pas encore la soie qui va avec. Du coup c'est Fred qui m'a prêté un vivareli avec une soie DT3F qui va malgré tout fort bien avec la canne.

Je me déplace à la recherche d'autres gobages et là je viens de découvrir deux poissons qui s'alimentent mais la partie va être serrée car mon lancer n'est pas encore suffisamment bon pour pouvoir envisager de les atteindre et je ne peux me placer à l'amont pour les attaquer correctement et ainsi faire une belle dérive.

Tant pis, je tente, mais comme prévu je n'arriverai pas à leur présenter ma mouche dans de bonnes conditions.

Les collègues qu'en a eux mettent leurs nerfs à rude épreuve sur les quelques gobages qui sont apparus avec plus ou moins de succès.
Je ne suis pas très bon pour tenir les comptes mais ils auront tous eu au moins un poisson au bout de leur ligne avec seulement 2 ou 3 poissons sortis.
Ils se laisseront tenter par des imitations d'éphémères en taille 20 et avec un bas de ligne de 8 centièmes. Autant vous dire que seul un moucheur aguerri pouvait sortir son épingle du jeu.

Au final, cette première expérience de la pêche en sèche, à traquer les ombres, sur une grande rivière m'a tout de même apportée beaucoup d'enseignements.
Tout d'abord, il faut de la patience, puis de la patience et encore un conseil utile, être très patient ;-)
Ensuite il faut savoir observer pour trouver la mouche du jour et enfin avoir une parfaite maîtrise des lancers et des dérives sans avoir peur de changer de bas de ligne et de leurre assez souvent.
Je suis pour l'instant encore très loin de prétendre pouvoir maîtriser quelconque de ces domaines mais j'espère pouvoir, au fil de ce blog, vous montrer mon évolution. Enfin je l'espère...

Voici un medley des mémoires moments entre les cygnes et les lancers des experts.