mercredi 22 avril 2015

Festival à la cuillère sur le Drac

Aujourd'hui, c'est un peu par hasard que je me suis retrouvé au bord du Drac.
Bon je sais c'est pas crédible, mais en tout cas cette fois je n'ai rien préparé, ni ver de terre, ni bas de ligne,...du coup c'est à la cuillère tournante que je tenter ma chance. Hé oui, j'ai toujours une canne en secours avec quelques morceau de ferrailles à animer.
Mis à part les caprices de la rivière principalement dû aux aménagements hydroélectriques installés sur le Drac et Romanche, il faut également composer avec le vent qui dans le secteur rend la pêche difficile à partir de midi.
Le niveau me semble correct, et je commence progressivement à peigner les bordures en étant assez éloigné de la berge. Ensuite, c'est avec minutie que je prospecte en éventail avec des lancers 3/4 amont laissant le soin à la cuillère d'aller le près possible du fond. Il ne faut pas avoir peur de rester accrocher et de perdre son leurre, d'où l'intérêt de la fin de mon article !
Au bout d'une dizaine de minutes, je touche enfin ma première truite arc en ciel du Drac qui s'avère être plutôt très combative. C'est alors que j'aperçois en amont un autre pêcheur au leurre qui est vraisemblablement passé devant moi quelques instants auparavant. Il m'en faut plus pour me décourager et je continu avec la même attention et la garantie que mon approche est la bonne, à moins que cette pauvrette, qui est bien entendu reparti à l'eau, ne soit suicidaire ;-)
En heure de pêche effective, elle sera au final rejointe par 3 autres, ce qui valide la technique et le leurre utilisé (les fishs mesurés entre 28 et 38cm). Je ne sais pas si les résultats auraient été similaires au TOC mais j'ai pris plaisir avec ce leurre ancestrale délaissé par beaucoup qui préfèrent utiliser des leurres valant une vingtaine d'euros pour un résultat qui parfois laisse à désirer.
Ma plus grande satisfaction, mis à part celle d'avoir sorti de jolis poissons, est le fait que je les ai leurré avec des cuillères que j'ai moi même confectionné cet hiver.
Quand je souhaite aborder un nouveau spot au leurre, je commence toujours par la cuillère qui donne de bons résultats et qui reste assez économique. Après un rapide passage par la rubrique bricolage du site Ardent pêche, je me suis assemblé des cuillères de type aglia de chez Mepps et type Martin Panther.
Mon cahier des charges était très simple, pouvoir monter une palette taille 0 ou 1 avec un petit triple Owner le tout fortement lesté. Au final, même si une Mepps dans le commerce ne coûte que 3 euros en moyenne, je suis parvenu à en monter une bonne dizaine pour moins de 6 euros. A la vue du résultat, ça valait le coup de se lancer dans la fabrication de cuillères tournantes "home made" pour occuper un dimanche après midi pluvieux.
Voici le résultat gagnant du jour.
Si cela vous intéresse, je pourrais à l'occasion vous poster un article sous la forme d'un tutoriel sur le montage de cuillères tournantes. 


mardi 21 avril 2015

Le ruisseau cristallin

Aujourd'hui, je me suis dis, pourquoi ne pas passer en mode sanglier et arpenter un petit ruisseau du Vercors qui coule à proximité de chez moi.
Le cadre est très accueillant et la partie de pêche risque d'être difficile à la vue de la pureté des hauts qui serpentent entre les blocs rocheux.
C'est à pas de chat que je m'approche des premiers spots après m'être bien évidemment emmêlé dans une branche avec ma canne anglaise de 3,9m.
C'est la première fois que je vais au bord de ce ruisseau et je n'ai aucune idée de la densité de population qui je vais y trouver mais je tente tout de même ma chance, c'est la seule façon de le savoir.
La partie va être compliquée car même avec la température que avoisine les 20°C, les jours précédent ont été pluvieux et les truites ont dû voir passer pas mal de nourriture en tout genre. Mon appât sera une nouvelle fois le ver de terreau qui je pense peux intéresser et décider une truite à se nourrir.


Mon inexpérience de ce type de cours d'eau m'oblige à me remettre en question sur mon approche et ma manière de présenter les appâts. En tout cas, les postes sont très bien marqués et cela facilite la lecture de l'eau.
Dès la troisième "pseudo" dérive je vois une fusée sortir de sa cache et s'emparer de mon ver. La touche est assez importante pour un si petit poisson qui ne doit pas dépasser les 18cm. Pris de panique, sous l'effet de cette pêche à vue, je ferre un poil trop tôt en ne laisse à la malheureuse que la queue du ver sur lequel l'hameçon n'est pas présent. Dommage...mais cela me conforte sur la présence de poisson et sur mon approche.


Le reste de la partie sera plus compliqué avec uniquement un seul autre poisson décroché.

Bien que les poissons n'étaient pas très joueurs avec moi, j'ai passé un super moment dans ce cadre dépaysant et je vous partage cet instant en image et surtout grâce à la vidéo.



dimanche 19 avril 2015

Décrochés en série par gros débit :-(

Ce samedi matin, je suis allé faire une petite session de deux heures dans un secteur inconnu repéré via google earth.
Une fois, sur place, le spot correspond à mes attentes, avec des postes mélangeant amortis, trous, lisses,...brefs un excellent terrain de jeu avec à coup sur de jolis poissons.
Le seul problème est qu'entre les douceurs, pour ne pas dire la chaleur, des jours précédent, conjuguées à la pluie de la veille et de la soirée, le niveau des eaux et le débit vont me compliquer la partie.
C'est avec une plombée assez lourde et surtout concentrée vers l'hameçon que j'effectue mes premières dérives.
Il fait 8°C et l'activité est inexistante.
J’alourdis alors ma plombée pour être plus précis et surtout passez plus lentement à proximité des caches.
Et là, le résultat ne se fait pas attendre.
En toute fin de dérive, bien que la touche soit très discrète, je pique une belle zébrée qui fila aussitôt tenter sa chance dans le courant.
Je suis persuadé de combattre potentiellement le plus joli fish depuis le début de la saison et m'applique pour ne pas le perdre.
Elle connaît la musique et malheureusement finira par me fausser compagnie.
Je suis malgré tout content d'avoir pu capturé ce moment avec ma caméra, mais une fois arrivé à la maison, je me rend compte que l’enregistrement n'était pas lancé :-(
Décidément, il va falloir que je retourne dans le secteur pour re-combattre cette mémère et je l'espère pourvoir faire une belle série de photos.
Après avoir refait ma ligne suite à un casse causée par ma plombée "trop" lourde qui s'est coincée dans les rochers, je peigne à nouveau le secteur mais sans succès.
Je change de coin et le constat est le même, gros débit, peu d'activité, bref les poissons sont calés.
Je décide tout de même de poursuivre un moment et dans un calme l'aperçois une truite à peine maillée sortir de cache pour s'emparer de mon ver de terreau. Après quelques coups de têtes, elle finira également par retourner se cacher dans les bordures à l'abri du courant.


Aucun poisson mis au sec, pour cette courte session mais je me suis heureux d'avoir découvert un nouveau secteur adapté à différentes techniques de pêche de la truite (mouche, toc, leurre,...), et vous l'aurez compris, je n'ai pas dis mon dernier mot...


jeudi 16 avril 2015

Fish and sandwich !

"Quel privilège de vivre et de travailler à Grenoble."
C'est ce que me disent certains de mes collègues de boulot fraîchement mutés de la région Parisienne et qui reprennent goût aux activités sportives notamment lors de la pause déjeuner.
Pour ma part, je préfère m'accorder une petite session de pêche pendant que d'autres vont courir.
Ce midi, c'est un sandwich sous le bras et avec mon ami François que je me suis mis en quête de dame fario.
Pour une fois, le lieu était clairement définit car il conjugue beauté de la végétation, beauté des eaux, une belle population de poisson et une immersion garantie à 15 minutes de Grenoble.
C'est avec ma canne à Toc à la main, et une boite de vers de terreau que je commence rapidement les hostilités avec les premières touches et premières truites mises au sec.


Au final, ce n'est pas moins d'une douzaine de truite que nous aurons touché, et qui seront reparties à l'eau, en 1 heure et demi. Ce fût comme le dirais mon ami François un bon moment dans une poissonnerie sauvage ;-)
A ce rythme là, au fur et à mesure que la saison va avancer, les poissons seront toujours là (bien entendu si les autres pêcheurs jouent le jeu du no-kill), mais ils seront surtout beaucoup plus méfiants et difficile à leurrer.
Alors vous en pensez quoi, ça valait le coup de prendre un sandwich n'est ce pas ?

mardi 14 avril 2015

Le beau temps s'installe, les poissons se calent :-(

Avec le beau temps prématuré qui s'est installé depuis quelques jours, et suite aux chutes de neiges du week end dernier, les rivières sont assez chargées en sédiment et avec un débit plus que soutenu.
Mais ces conditions, bien que peu idéale n'ont pas eu raison de ma motivation, les 3°C de température matinale non plus.
Etant seul, j'ai décidé de m'aventurer dans un secteur que je connais très bien et pris m'offre à chaque fois de belles parties de pêche.
Après une bonne heure de prospection, en ayant joué sur le type d'appât (ver de terreau, dendros, teigne,...), sur les plombées, les profondeurs,...je dois me faire une raison, les truites ne sont pas dehors ce matin dans le secteur.
J'aurais pu rebrousser chemin plus tôt mais je me suis laissé envoûter par la beauté du secteur (la vidéo parle d'elle même).


Je me rend donc vers un ruisseau du plateau Matheysin que je n'ai jamais pêcher et qui, d'après des connaissances, abrite quelques farios.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que côté accès j'ai connu nettement mieux. On est bien loin des berges dégagée du drac, de la romanche,...
C'est pas grave, je me met en mode sanglier, et commence à rentrer dans ce terrain hostile.
Côté matériel, ma canne type anglaise en 3 brins de 3,9m n'est vraiment pas l'idéal mais je découvre tout juste la pêche en ruisseau. Une télé-réglable de 5m aurait été préférable mais qui sais peut être fera-t-elle parti de mes prochains achats.
En résumé, le secteur est sympa mais avec assez peu de trous susceptibles d'héberger une truite. Je prospecte tout même comme je peux, entre mon inexpérience dans ce milieu et le matériel inadapté.
Tout à coup, je sens un Toc discret dans ma main gauche et là je me dis que c'est encore une racine, ou une herbe qui vient de chatouiller ma ligne. Dans le doute, je met un petit coup de poignée pour éviter de faire un magnifique ferrage raté qui propulse ma ligne droit dans les arbres derrière moi. Et là je sent une petite résistance, alors je tire et à ma grande surprise, je peux confirmer que ce ruisseau n'est pas vide. Certe le poisson n'est pas maillé, décidément c'est une habitude en ce moment, mais surtout je suis super satisfait d'avoir pêché une truite sauvage dans un ruisseau qui pour moi n'avait aucun intérêt il y a 6 mois.
Je vous partage ce combat mémorable dans cette petite vidéo ;-)


lundi 6 avril 2015

Pêche de Pâques dans la Bièvre

Aujourd'hui fût le jour tant attendu de ma première sortie en compagnie de Julien alias tightline38 (http://www.tightline38.blogspot.fr/).
Moucheur hors pair, vous verrez à la lecture de son blog que le montage des mouches, les dérives et le no-kill n'ont pas de secret pour lui.

Côté condition météo, c'est pas terrible entre la neige tombée à environ 1200m durant le week-end et la température matinale de 0°C, nous avons choisit de pêcher un cours d'eau de taille petit à moyen dans la Bièvre.
Nous n'avions pas vraiment de lieu de prédilection mais entre les zones de pêche privée et les spots connus, où d'ailleurs on se serait cru un mercredi d'ouverture des soldes à la Place Grenette, nous avons tout de même finit par trouvé un coin prometteur.

Voici une vue du secteur, aillant rapides, long plats, fosses,.. tout y est pour satisfaire dame fario à tous les moments de la saison.
Spot en Bièvre
Côté pêche, Julien était forcément en nymphe et pour ma part au toc avec des vers de terre. J'ai pas mal bataillé, et Ju aussi quand je lui ai prêté ma canne, car je possède une canne type anglaise de 3,90 mètres, pas du tout adapté au profil encombré du lit de la rivière.

Après m'être accroché avant même d'avoir commencé à pêcher, je fini par faire une dérive histoire de jauger la plombée, la profondeur...bref prendre mes marques mais il me semble avoir déjà ressenti une touche. Je remet ça et à nouveau je ressent un toc dans ma main mais cette fois je suis sure qu'il y a une truite là dessous qui veux jouer avec mon appât. La troisième dérive fût la bonne. Cette fario n'est pas maillée mais au moins ça met en confiance. 
La première de la matinée
Nous continuons notre prospection et alternons les prises et surtout les décrochés.

Aujourd'hui les truites semblent être plus intéressées par un ver de terre que par une nymphe car en passant derrière Julien, je parviens à faire mordre des poissons restés jusqu'alors insensible à ses dérives.
Ju en pleine action

Les riquettes mettent nos nerfs à rude épreuve de part leur frénésie alimentaire et la rapidité de leur touches très difficiles à ressentir et à ferrer à tant.
La relève est assurée
Le dernier trou avant de repartir semble être très prometteur et j'essaye de me placer au mieux sur la berge opposée pour assurer ma dérive et je l'espère débusquer une belle.
Je lance une première fois, malheureusement trop dans le calme et mon ver fraîchement esché ne parviens pas à prendre la veine d'eau. Je remet ça de suite, le lancer est nettement meilleur, Julien fait une pause et en profite pour me filme. A peine l’appât arrivé au fond je me fait chahuter et je sent les coups de tête, un coup à droite puis à gauche d'une très belle truite. Malheureusement elle a dû être piquée et tout nos efforts pour la reprendre ou toucher une voisine n'ont pas porté leurs fruits.

En synthèse, très bonne matinée de partage entre un moucheur et un tocqueur.

vendredi 3 avril 2015

Pause déjeuner pour les truites Grenobloises

Passant le week-end avec ma petite famille hors de nos contrées, j'ai décidé de prendre un peu d'avance et de me faire une petite sortie au moment de la pause déjeuner.
L'un des avantages de Grenoble c'est que des ruisseaux super sympa sont à moins de 30 minutes.
J'ai décidé de partir à l'aventure sur un secteur qui m'est totalement inconnu.
A mon arrivée, le temps est couvert mais il fait tout de même 14°C, j'espère que cela sera suffisant pour réveiller dame fario et que les crues de jours précédent ne l'auront pas rassasier.
Il y a du débit, les postes susceptibles d’accueillir nos copines se font rares et l'eau est légèrement piquée.


Je monte ma canne, esche un ver de terre et c'est parti.
Houla, doucement mon ami...Il y a vraiment beaucoup plus de débit que les spots que j'ai l'habitude de pêcher.
Ni une, ni deux j'ajuste ma plombée et c'est reparti.
Ca passe nettement mieux et...hop une touche furtive ratée ou plutôt un ver de terre mal enfilé sur l'hameçon et la truite qui ne se pique pas.
Je change de ver, change de spot au passage histoire de lui laisser le temps de reprendre ses esprits et c'est reparti.
Cette fois tout me semble être parfait, la dérive, la profondeur, le ressenti de la touche, le ferrage et le combat.
Une fois de plus, ce n'est pas le poisson de l'année mais regardez moi la beauté de cette robe.


Après ça, les prises se sont enchaînées et malheureusement mon heure de pêche est écoulée et je dois retourner au boulot.